Ludovic CAUDERAN 6ème Dan Aïkikaï. Enseignant titulaire du diplôme d'État de la Jeunesse de l'éducation Populaire et des Sport (DEJEPS), perfectionnement sportif. Brevet d'Etat 1er degré.
Membre de la FFAAA Fédération Française d'Aïkido Aïkibudo et Affinitaires. 5eme dan UFA.
Membre du Collège Technique Régional Nouvelle Aquitaine FFAAA.
Ludovic CAUDERAN débute l'Aïkido en 1993. Il fait une première expérience au Japon pendant 2 mois en 2000 et y étudie le japonais à Kyoto. Puis en 2002/2003 il reste au Japon un an, pour pratiquer l'Aïkido à l'Aïkikaï de Tokyo. Il s'y installe finalement en 2005 et y restera 15 ans pour approfondir l'étude de l'Aïkido. Pendant ces 15 années, il a pratiqué quotidiennement à l'Aïkikaï, centre mondial de l'Aïkido, où il a pu côtoyer de grands experts de la discipline. Il a étudié étroitement auprès de Maître Yasuno Sensei 8e Dan, en le suivant dans ses différents dojos et stages nationaux et internationaux. Il est de retour en France, à Bordeaux, depuis septembre 2019.
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Un art martial non-violent et accessible à tous !
L’Aïkido est un art martial japonais créé par Maître Morihei Ueshiba (1883-1969). Il est le fruit d’un long travail de recherche effectué de 1925 à 1969.
Comme la plupart des disciplines japonaises (judo, karaté, kendo, jujistsu, etc.), l’Aikido est inspiré des pratiques guerrières féodales des samouraïs. De par leur histoire, les arts martiaux ont de nombreux points communs et sont complémentaires. Lors de stages d’Aïkido, il est même fréquent de croiser des pratiquants d’horizons différents, soucieux d’enrichir leur propre pratique.
L’Aïkido possède certaines spécificités. Il convient dans un premier temps d’expliquer la signification du mot.
Le terme « Aïkido » peut être traduit par « Voie (DO) de l’harmonisation (AI) des énergies (KI) ». L’objectif est donc d’utiliser la force de l’adversaire pour réduire son agression à néant dans un contexte de légitime défense.
Il n’en reste pas moins que l’Aïkido est un art martial efficace et complexe. Avec un niveau de pratique élevé, les techniques acquises pourraient être utilisées en combat réel. Cette notion de « combat » n’est cependant pas encrée dans l’ADN de l’Aïkido, raison pour laquelle il n’y a pas de compétitions.
Plusieurs notions fondamentales sont utilisées en Aïkido tels que le déséquilibre, l’absorption de l’énergie, l’immobilisation, la projection, etc.
Aussi, la chute et l’esquive sont deux prérequis majeurs. Outre sa dimension spectaculaire et esthétique, la chute permet à l’Aïkidoka de se dégager plus facilement en réponse à une attaque. Le deuxième point est aussi primordial, puisqu’en Aïkido il ne peut y avoir de technique sans esquive. Tout débutant devra donc apprendre à chuter et à esquiver pour mieux « vivre » l’Aïkido.
